L’information judiciaire concernant le gigantesque incendie de Landiras, qui avait réduit en cendres 13.800 hectares de forêts après un départ de feu le 12 juillet 2022, n’est pas terminée. Le juge d’instruction doit rendre son ordonnance en fin d’enquête, mais on a appris ce mercredi que le ministère public requerrait un non-lieu.

Dès le 22 juillet, le parquet de Bordeaux avait ouvert une information judiciaire en vue d’identifier les auteurs de ce sinistre considérable, « l’origine criminelle de l’incendie ayant été établie », précise ce mercredi le parquet de Bordeaux dans un communiqué. Les constatations sur place de la police judiciaire avaient permis d’accréditer la thèse d’un acte malveillant, dès les premiers jours. Un homme avait été placé en garde à vue le 18 juillet avant d’être remis en liberté dans cette affaire.

« Non-lieu »

« Malgré les nombreuses expertises et analyses réalisées, l’exploitation de toutes les pistes d’enquête envisagées, les investigations menées et les gardes à vue ordonnées, les investigations diligentées n’ont pas permis d’imputer à quiconque la responsabilité de cet incendie, explique-t-il. C’est pourquoi le parquet a pris des réquisitions aux fins de non-lieu dans cette affaire. »

L’incendie s’était déclaré le 12 juillet 2022 en bordure de la route départementale D115 sur la commune de Landiras, à quarante kilomètres au sud de Bordeaux. Près de 16.000 personnes avaient été évacuées en lien avec cet incendie, qui n’a pas fait de victime.