Marseille : Après les « anti », les « pro » salle de shoot s'organisent
Addictions•Avorté à une poignée de jours de son ouverture, le projet de salle de shoot continue à diviser à Marseille. Des soutiens du projet ont prévu des actions ce vendredi, en marge du conseil municipal
A.V.
«Je dis oui. » Un collectif citoyen de soutien à la création d’une salle « halte soin addictions » (HSA), communément appelée « salle de shoot », s’est créé à Marseille pour tenter de peser sur le vif débat que suscite ce projet. Prévu pour une ouverture en janvier, le projet porté par le Printemps Marseillais a été ajourné au dernier moment sur décision du préfet après une forte mobilisation d’opposants, tant citoyens que politiques.
Dans un communiqué le nouveau collectif « je dis oui », estime avoir été « trahie par le maire Benoît Payan et les représentants locaux de l’Etat ». Ils appellent à la mobilisation ce vendredi en marge du conseil municipal avec un rassemblement à 8 heures pour l’arrivée des élus, puis un « die in » à midi.
Une rencontre… avec les opposants le même jour
Peu après l’annonce de l’abandon du projet, les différentes associations engagées dans celui-ci avaient interpellé Benoît Payan dans une lettre ouverte, lui proposant « une chance de marquer l’histoire de la politique de réduction des risques » en trouvant un lieu satisfaisant pour tous avant le 16 février. Sauf surprise lors du conseil municipal de ce vendredi, cet « ultimatum » ne sera pas tenu.
Ce même jour, la ministre de la Ville et députée de Marseille Sabrina Roubache (Renaissance), a prévu de rencontrer le collectif opposé à ce lieu d’accueil et d’aide pour toxicomanes, explique Le Figaro. Deux salles, deux ambiances.
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