immobilierL’arrivée de Guillaume Kasbarian au Logement agace la gauche

Gouvernement Attal : L’arrivée de Guillaume Kasbarian au Logement agace la gauche et inquiète les associations

immobilierL’arrivée au ministère du Logement de Guillaume Kasbarian, porteur d’une loi antisquat, a déclenché une vague d’indignation à gauche et d’inquiétude dans les milieux du logement social et des associations de solidarité.
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Jeudi, Guillaume Kasbarian, porteur d’une loi antisquat a pris les rênes du ministère du logement. Sa nomination a provoqué la colère de la gauche et beaucoup d’inquiétude dans les milieux du logement social et des associations de solidarité.

L’élu d’Eure-et-Loir, nommé jeudi après un mois sans ministre spécifiquement chargé du Logement, a la lourde tâche d’affronter une crise historique, avec une production en berne, un allongement sans fin du nombre de ménages en attente d’un HLM, ou une saturation des structures d’hébergement d’urgence.

Sa nomination au ministère du Logement, après deux anciens socialistes – Patrice Vergriete et Olivier Klein – marque un net coup de barre à droite, lui dont le principal fait d’armes en matière de logement est d’avoir fait adopter, en 2023, une loi durcissant les peines contre les squatteurs.

Le Délégué Général de la Fondation Abbé Pierre, Christophe Robert, a ainsi confié à l’AFP « espérer que le nouveau ministre délégué au Logement sera plus attentif aux souffrances des mal logés et aux difficultés que connaissent nos concitoyens en matière de mal-logement qu’il ne l’a été au moment où il a porté une loi qui a fait beaucoup de dégâts ».

Son arrivée vue comme une « une gifle à tout le secteur du logement »

Eddie Jacquemart, président de la Confédération nationale du logement, première association de locataires HLM et proche du Parti communiste, a lui estimé sur France Info que son arrivée était « une véritable gifle à tout le secteur du logement » et une « déclaration de guerre aux locataires ». « Une provocation », a jugé de concert plusieurs élus de gauche.

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« Nommer celui dont le seul fait d’armes est d’avoir facilité les expulsions est un crachat aux visages des 4 millions de personnes mal logées et 330.000 personnes sans-abri », a ainsi dénoncé sur X la cheffe des députés LFI Mathilde Panot.