cybercriminalitéLes données de santé de 33 millions de Français piratées

Piratage de données de santé : Plus de 33 millions de Français concernés par la cyberattaque visant Viamedis et Almerys

cybercriminalitéLe nombre d’usagers concernés par une cyberattaque sur les données prestataires de mutuelles de santé est désormais de 33 millions, selon la Cnil
20 Minutes avec AFP

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Le nombre d’usagers de santé concernés ne cesse de grimper après une cyberattaque chez des prestataires qui assurent la gestion du tiers payant pour des complémentaires santé. Les données de plus 33 millions de personnes ont été compromises lors de ce piratage visant les opérateurs Viamedis et Almerys, annonce la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) ce mercredi.

« Les données concernées sont, pour les assurés et leur famille, l’état civil, la date de naissance et le numéro de Sécurité sociale, le nom de l’assureur santé ainsi que les garanties du contrat souscrit », a précisé le gendarme de la vie privée en matière numérique, ajoutant que les informations bancaires, les données médicales ou les remboursements de santé « ne seraient pas concernées ».

Via l’« hameçonnage d’un professionnel de santé »

La Cnil, qui va « mener très rapidement des investigations » pour vérifier si les mesures de sécurité de ces opérateurs étaient conformes à leurs obligations, appelle également chacune des complémentaires ayant recours à Viamedis et Almerys à informer « individuellement et directement » l’ensemble de leurs assurés concernés par cette violation de données. Elle prévient qu’elle s’assurera que ce soit fait « dans les plus brefs délais ».

Début février, Viamedis, qui a déposé une plainte, avait indiqué avoir déconnecté sa plateforme de gestion après la découverte de l’intrusion. Son directeur général, Christophe Candé, avait expliqué qu’il ne s’agissait pas d’une attaque par rançongiciel mais d’une intrusion dans la plateforme. « Le compte d’un professionnel de santé a été hameçonné », avait-il alors révélé. Cela n’empêche pas les assurés de percevoir le tiers payant.