Les chiens définitivement autorisés dans le tram strasbourgeois

Strasbourg : Les chiens définitivement autorisés dans le tram

wouafL’Eurométropole de Strasbourg et la CTS autorisent définitivement l’accès des chiens sur le réseau du tram
Gilles Varela

Gilles Varela

C’est décidé. Après quelques mois d’expérimentation jugés satisfaisants, depuis le 1er juillet 2023 précisément, l’accès à tous les chiens dans les rames du tramway strasbourgeois (pas les bus) est autorisé. « Sans coût supplémentaire, sous réserve du respect de règles spécifiques », a annoncé ce mardi l’Eurométropole de Strasbourg. A savoir, que les chiens soient tenus en laisse (courte) et portent une muselière. Seuls les chiens d’aveugles et d’assistance sont dispensés du port de la muselière. Enfin, tout comme à Bordeaux (où les chiens sont admis depuis longtemps), les chiens de catégorie 1 et 2, classés « dangereux », ne sont eux pas admis à bord.

Pour « un environnement urbain plus inclusif »

Un dispositif mis en place à la demande formulée par l’association Terre des chiens. Il est vrai que l’Eurométropole constituait presque une exception dans le paysage français. A Paris, ils sont autorisés dans les métros et trams, mais pas les bus également, « muselés et tenus en laisse ». Le principe est le même à Nice, Montpellier ou Grenoble. Enfin, Lyon se distingue en imposant un titre payant, « Waf », à ces fameux compagnons à quatre pattes de plus de 6 kg.

« Cette pérennisation incarne notre engagement envers le bien-être animal et notre volonté de créer un environnement urbain plus inclusif. Les animaux jouent un rôle essentiel dans la vie de nos concitoyens, et cette mesure contribuera à une meilleure insertion de nos compagnons canins dans notre ville », s’est félicitée Marie-Françoise Hamard, conseillère municipale déléguée à la cause animale. « L’inclusion des chiens dans le tramway est une étape significative dans notre vision de la mobilité durable et accessible », a abondé Alain Jund, vice-président de l’Eurométropole de Strasbourg en charge des mobilités.