BêtesLe Nord met en place une mesure de préférence locale pour les animaux

Le Nord met en place une mesure de préférence locale pour les animaux

BêtesLe département du Nord va permettre aux éleveurs d’utiliser gratuitement 12 hectares de pâtures pourvu qu’ils y fassent paître uniquement des races locales
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Si certains rêvent d’une mesure de préférence nationale pour les Français, le Nord l’a fait, mais localement et pour les bêtes. Le département a ainsi lancé un appel à candidature aux agriculteurs et éleveurs du Nord dans le but de leur mettre à disposition gratuitement 12 hectares d’espaces naturels à la condition d’y faire paître des « races locales ».

C’est en quelque sorte un échange de bons procédés qui fonctionne déjà depuis quelque temps entre les agriculteurs et l’institution. Parce qu’en ces temps de réchauffement climatique, entretenir des vastes espaces naturels grâce à l’écopâturage est bien plus écologique que de passer la tondeuse. Du coup, moutons, chèvres et autres bêtes friandes d’herbe remplacent de plus en plus souvent les engins mécaniques. Mais quand on sait que le Nord dispose de 3.400 hectares d’espaces naturels, il en faudrait un paquet de troupeaux pour tondre tout ça.

« Soutenir la sauvegarde et le développement des races locales »

A ce jour, 420 hectares « font déjà l’objet de partenariats agricoles », assure l’institution. Il y en aura bientôt 12 de plus. Mais pour en bénéficier gratuitement, les éleveurs intéressés devront « faire pâturer les races locales qu’ils élèvent », prévient le département.

Un choix assumé pour « soutenir la sauvegarde et le développement des races locales d’élevage ». Les parcelles concernées par ce nouvel appel à candidature sont situées sur le terril d’Ostricourt, dans les marais de la Marque, à Cysoing et à Templeuve-en-Pévèle, à l’étang des Nonettes à Marchiennes et dans les marais d’Arleux.