colèreOn vous dit tout sur la manifestation agricole de mardi à Toulouse

Manifestation des agriculteurs à Toulouse : A quoi faut-il s’attendre pour la journée mouvementée de mardi ?

colèreMardi matin, de nombreux agriculteurs en colère de plusieurs départements vont converger vers Toulouse. Prenez vos précautions et évitez autant que possible de circuler en centre-ville
Hélène Ménal

H.M.

Tracteurs, bétaillères, fourgons… le cortège s’annonce hétéroclite ce mardi 16 janvier pour la manifestation régionale du monde agricole organisée à Toulouse par la FDSEA et les Jeunes agriculteurs (JA). Les professionnels, venus de tous les départements de l’ex Midi-Pyrénées, se sont donné rendez-vous entre 8 heures et 9 heures dans des endroits stratégiques de la périphérie de la Ville rose pour ensuite emprunter ensemble les pénétrantes autoroutières.

« Il n’y aura pas de blocage, assure Luc Mesbah, le secrétaire général de la FDSEA 31, mais un tracteur, même sur l’autoroute, ça ne dépasse les 35 km/h »…

Un périphérique et un centre-ville très perturbés

La Préfecture anticipe un convoi d’au moins 400 agriculteurs, avec un périphérique « très fortement perturbé dans la matinée et en fin de journée », tout comme le centre-ville de Toulouse tout au long de la journée. Elle recommande « vivement de reporter ou d’anticiper » les déplacements, alors que Tisséo prévoit de dévier certaines lignes de bus passant dans l’hypercentre.

Plusieurs « cibles » seront visées par des « actions » des agriculteurs au cours de la matinée : La Cité administrative, le site de l’Agence de l’Eau (du côté d’Empalot) par exemple. Les manifestants gareront ensuite leurs engins sur les allées Jean-Jaurès avant de se diriger à pied vers le Capitole à la mi-journée.

Pour expliquer le « ras-le-bol » de la profession, les syndicats dénoncent un « manque de considération » et des tracasseries administratives en contradiction avec les déclarations politiques. « Nous voulons aussi que se tiennent les Etats généraux de l’Agriculture en Occitanie, en présence du Président de la République et du Premier Ministre, car, après tout, nous sommes les premiers employeurs de la région, devant l’aéronautique », ajoute Luc Mesbah.