Le gouvernement promet réparation et protection aux sinistrés inondés

Inondations dans le Pas-de-Calais : le gouvernement promet réparation et protection

IntempériesChristophe Béchu, ministre de la Transition écologique, et le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, sont allés rencontrer les habitants du Pas-de-Calais, une nouvelle fois sinistrés par des inondations
20 Minutes avec AFP

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L’Etat sera présent « dans la durée » pour « réparer » les dégâts des inondations dans le Pas-de-Calais, a assuré, ce jeudi, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Il en a profité pour affirmer que les engagements pris par Emmanuel Macron lors des précédentes crues « ont été tenus ».

« Ce qui doit être réparé le sera, ce qui doit être protégé le sera », a déclaré Olivier Véran sur BFMTV et RMC, en réaction aux inondations qui touchent le nord de la France et particulièrement le Pas-de-Calais, deux mois après des crues historiques.

Soutien de l’Etat dans « l’urgence » et la « durée »

Le chef de l’Etat s’était rendu en novembre dans ce département, où « il avait pris des engagements [qui] ont été tenus », notamment « un fonds de soutien de 50 millions d’euros » a souligné le porte-parole. Ce dernier a ajouté que la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour « l’ensemble des communes qui en feraient la demande » et que le régime de calamité agricole « pour les agriculteurs qui en avaient besoin », ont été mis en œuvre.

Emmanuel Macron a « appelé [mercredi] plusieurs maires » rencontrés à l’automne « pour leur assurer à nouveau que le soutien de l’Etat serait effectif dans l’urgence et dans la durée », selon le porte-parole du gouvernement, actuellement sur place avec le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.

« On se fout du monde »

De son côté, le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, est monté au créneau ce jeudi sur RMC. « Les maraîchers de Saint-Omer attendent toujours qu’on leur parle d’indemnisation », a-t-il dénoncé, assurant que d’autres agriculteurs s’étaient vus proposer « une avance de trésorerie plutôt qu’une aide ».

« On se fout du monde », s’est-il indigné, réclamant que les ministres « viennent s’installer avec armes et bagages, pas pour quelques heures mais pendant quelques jours pour régler les problèmes ».

Des propos « pas très aimables à l’égard de ministres qui viennent au contact, sur le terrain dans l’urgence », a répliqué Olivier Véran, appelant à « être unis face à ce qui relève de problèmes climatiques », d’autant plus que ces catastrophes « sont appelées à se renouveler » à l’avenir.