Vivre à proximité d’une station d’épuration n’est jamais simple. Pour les habitants de Lower Hutt, une ville située à quelques kilomètres de la capitale néo-zélandaise Wellington, les désagréments ponctuels se sont transformés en véritable calvaire.

Un festival à venir

Comme le rapporte le New Zealand Herald, les habitants subissent en effet des effluves nauséabonds depuis plus de deux mois. Ces odeurs proviennent des travaux menés à la station d’épuration voisine et visant à remplacer les biofiltres, nécessaires au traitement des eaux usées. Un chantier qui devrait se poursuivre jusqu’au mois de février prochain.

Or la puanteur serait tellement forte que certains habitants ont développé des maux de tête et sont tombés malades. Une centaine de plaintes a d’ailleurs été déposée depuis le 31 octobre afin d’obtenir réparation. Le Conseil régional de Wellington a quant à lui déjà sévi, en infligeant près de 40.000 euros d’amendes au propriétaire de la station, Wellington Water, à son exploitant, le français Veolia, et au conseil municipal de la ville.

Réduire l’intensité des odeurs

Les riverains craignent que la situation ne devienne encore plus préoccupante durant les semaines à venir, indique le Guardian. En effet, la commune doit accueillir un important festival de hip-hop à partir du 5 janvier prochain. Un évènement auquel participeront plusieurs grands noms comme Ashanti, T-Pain ou encore T.I, et qui devrait attirer plusieurs milliers de visiteurs.

Le maire a tenté de rassurer la population en déclarant que cette affluence n’aggraverait pas la situation. Veolia a de son côté installé des machines de dispersion de produits chimiques désodorisants afin de tenter de réduire l’intensité des effluves.