Le géant américain de l’habillement VF Corporation, qui possède les marques Supreme, Vans, Timberland ou encore The North Face, a été victime d’une cyberattaque le 13 décembre. Survenu en pleine période des achats de Noël, l’incident pourrait retarder certaines commandes passées en ligne, indique Le Parisien, qui relaie une information du média spécialisé Bleeping Computer.

« L’auteur de l’attaque a perturbé les activités de l’entreprise en chiffrant certains systèmes informatiques et a subtilisé des données de l’entreprise, y compris des données personnelles », a annoncé VF Corporation. Afin de se protéger, la société du Colorado a mis à l’arrêt plusieurs de ses systèmes et a fait appel à des experts externes pour l’aider à contenir l’attaque.

« Un impact important sur les opérations commerciales »

Cette cyberattaque s’apparente à une attaque par ransomware, rançongiciel en français. Il s’agit d’un « logiciel malveillant ou virus qui bloque l’accès à l’ordinateur ou à ses fichiers et qui réclame à la victime le paiement d’une rançon pour en obtenir de nouveau l’accès », selon la définition de cybermalveillance.gouv.fr. Mais d’après Bleeping Computer, aucun groupe n’avait encore revendiqué l’attaque lundi.

Selon VF Corporation, l’incident peut « avoir un impact important sur les opérations commerciales de la société jusqu’à ce que les efforts de récupération soient terminés ». Si les magasins fonctionnent normalement, les commandes en ligne peuvent être touchées, notamment par des retards de livraisons.

L’entreprise américaine, qui emploie 35.000 personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel de 11,6 milliards de dollars, est propriétaire de neuf autres marques mondialement connues : Dickies, Eastpak, Kipling, Napapijri, AND1, JanSport, Icebreaker, Altra Running et SmartWool.