Depuis quelques années, le blaireau prolifère en Aveyron. Entre collisions sur les routes et cultures ravagées, riverains et autorités se disent de plus en plus inquiets, comme le rapporte La Dépêche. D’après Nicolas Cayssiols, directeur de la fédération de chasse de l’Aveyron, 15 % des collisions, que l’on pense causées par des sangliers, le sont en fait par des blaireaux.

Risques de tuberculose

D’après les agriculteurs, l’animal s’attaquerait surtout au maïs et aux vergers. En cause : en 2023, le tribunal administratif de Toulouse a décidé d’interdire la chasse complémentaire après le 15 mai en Aveyron. Pour le responsable de l’association de vénerie, cette décision est regrettable, puisque la chasse permet la régulation de l’espèce. L’agrandissement des espaces forestiers favoriserait en outre la propagation des petites espèces.

La prolifération du blaireau pose un autre risque, sanitaire celui-ci : la transmission de la tuberculose, dont il est porteur. Les personnes dont les terrains auraient été endommagés par l’animal ont la possibilité de faire une déclaration de dégâts auprès de la fédération départementale des chasseurs de l’Aveyron, qui peut envoyer un piégeur.