Depuis plusieurs semaines, la file d’attente n’a de cesse de s’agrandir devant l’agence Chronopost d’Alfortville (Val-de-Marne). Dans un article publié ce mardi, Le Parisien rapporte le mécontentement de clients obligés de se déplacer des villes alentour pour récupérer leurs colis à l’agence, alors que nombre d’entre eux avaient demandé une livraison à domicile ou en point relais.

Seuil maximal atteint dans les relais-commerçants

Le désordre est d’autant plus grand devant l’agence Chronopost qu’un piquet de grève y est tenu depuis deux ans par des sans-papiers. Nombreux sont les clients à rebrousser chemin devant la foule, parfois après plusieurs tentatives, ou après de nombreuses heures d’attente. Certains colis sont même introuvables ou carrément perdus.

Contacté par nos confrères, le service presse du groupe La Poste, dont dépend Chronopost, a expliqué la situation en indiquant que les relais-commerçants du secteur d’Alfortville avaient atteint leur "seuil maximal" pour les dépôts de colis. Le porte-parole des sans-papiers, habitué de l’agence Chronopost, dénonce pour sa part des problèmes d’organisation.