De notre envoyée spéciale à Cannes,

La ravissante Kirsten Dunst a ensoleillé la Semaine de la Critique en venant y présenter Bastard, court-métrage très original où elle transpose la naissance du Christ dans l’Amérique d’aujourd’hui. La Marie-Antoinette de Sofia Coppola a parlé de son expérience à 20 minutes.fr.

Comment avez-vous vécu la projection de votre film?

Bizarrement, j’étais plus détendue que quand je présente un film comme actrice. Je me disais juste que j’avais dû faire quelque chose de bien pour me retrouver sélectionnée à Cannes. J’ai d’abord pensé que c’était parce que je suis connue en tant que comédienne que mon film a été choisi puis j’ai fini par accepter que je ne devais pas l’avoir trop raté puisque de nombreux acteurs font des courts-métrages sans pour autant se retrouver à la Semaine de la Critique. Et puis, les applaudissements du public m’ont fait un bien fou.

Cela change-t-il quelque chose de venir à Cannes comme réalisatrice?

On me parle de cinéma pendant les interviews! Personne ne me questionne plus sur mes tenues ou ma vie privée ce qui est vraiment reposant. Et puis, je n’ai pas à me soucier de ma coiffure et de mon maquillage ce qui tout à fait nouveau pour moi et plutôt agréable. J’ai découvert cette liberté sur le plateau.

Cela veut-il dire que vous envisagez de renoncer à votre métier d’actrice?

Pas du tout. J’aime trop jouer pour arrêter. Je vais mener les deux activités de front. Je viens de commencer à tourner avec Lars von Trier, mais je pense aussi à me lancer dans un projet de long-métrage. Qui sait? Peut-être reviendrai-je à la Semaine de la Critique avec mon premier «long».