BudgetA Noël, les prix du foie gras et du saumon vont-ils exploser ?

Noël : A cause de l’inflation, va-t-on payer le foie gras, la dinde et le saumon à prix d’or ?

BudgetLes acteurs du secteur alimentaire se montrent optimistes
20 Minutes avec agence

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Comme en 2022, l’inflation continue de préoccuper les Français alors que les fêtes de fin d’année approchent. À quelques semaines de Noël et du réveillon, la question d’une nouvelle flambée des prix dans l’alimentaire se pose : va t-on déguster ? L’augmentation devrait être moins importante que l’année dernière, indique Capital mercredi.

Foie gras et saumon en hausse

Entre 2021 et 2022, le panier de courses pour les fêtes était passé en moyenne de 93 euros à 107 euros (+15 %), selon les chiffres du panéliste IRI. La hausse des coûts des matières premières et de l’énergie ou encore les mauvaises récoltes et les épidémies devraient encore faire augmenter les prix. Mais, ce bond devrait être dans des proportions moindres que l’an passé.

Pour le foie gras par exemple, si la production a partiellement repris après l’épidémie de grippe aviaire de 2022, les prix devraient être en hausse de 10 % en raison du coût supporté par les agriculteurs pour faire vacciner leurs bêtes. Même chose pour le saumon, avec une forte demande et une hausse du coût des matières premières. Une tranche de saumon fumé de 40 grammes pourrait voir son prix augmenter de 5 à 10 centimes d’euros. Une hausse cependant deux fois moins importante que celle de 2022.

Volailles festives épargnées

D’autres produits traditionnels des fêtes de fin d’année devraient quant à eux être en baisse. C’est le cas par exemple des chapons, oies, dindes et autres volailles festives. La production a été épargnée par la grippe aviaire après une année 2022 marquée par une hausse des prix de 15 %. Aucune déflation sur les vins et spiritueux n’est prévue, en raison de coûts en production (verre, sucre, salaires) toujours en hausse.

C’est d’ailleurs sur ce segment de consommation que les Français semblent vouloir arbitrer. « On note une baisse des ventes en volumes de 5 % depuis 2022 dans les magasins », a souligné Thomas Gauthier, directeur général de la Fédération Française des Spiritueux. Du côté du secteur alimentaire, les acteurs se veulent plus optimistes, alors que le 25 décembre et le 1er janvier vont tomber un lundi. « Les Français vont être au rendez-vous car il y a une forte envie de consommer ces produits », a ainsi assuré Marie-Pierre Pé, la directrice générale du Cifog, l’interprofession du foie gras.