Quinze personnes mises en examen après l’incendie d’une mairie

Emeutes après la mort de Nahel : 15 personnes mises en examen après l’incendie d’une mairie

justiceLes mis en cause ont tous été placés sous contrôle judiciaire
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Quinze personnes ont été mises en examen après un incendie qui avait entièrement détruit la mairie de Persan (Val-d’Oise) et endommagé le poste de police municipale lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel fin juin, a annoncé samedi le procureur de Pontoise.

Les mis en cause ont tous été placés sous contrôle judiciaire, indique à l’AFP le procureur Pierre Sennès qui n’a pas souhaité préciser leurs âges ni fournir davantage de précisions.

Interpellés mardi à leurs domiciles, ils ont été mis en examen des chefs de destruction en bande organisée du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime, participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction ou dégradations de biens.

Près de 2000 condamnations en trois mois

La mairie de Persan, située à une soixantaine de kilomètres à l’ouest de Paris, a été « entièrement détruite par incendie dans le cadre des émeutes urbaines ainsi que le poste de police municipale voisin » dans la nuit du 30 juin, avait précisé le parquet de Pontoise, dans un communiqué.

Au 1er août, 2.107 personnes ont été jugées, 1.989 ont été condamnées, dont 90 % « à une peine d’emprisonnement », selon le ministère de la Justice.