Semaine sous le signe de la sécurité avec les visites du pape et de Charles

Avec les visites du roi Charles et du pape François, la sécurité sous haute tension en France

TestEntre matchs et manifestations, la journée de samedi s’annonce potentiellement tendue
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Visite du roi Charles à Bordeaux, du pape François à Marseille, Coupe du monde de rugby, matchs de Ligue 1, manifestations… La France entre dans une semaine particulièrement tendue et complexe sur le plan sécuritaire, un nouveau test important à quelques mois des Jeux olympiques de Paris. Dès mercredi, qui marque l’arrivée du roi Charles III et de la reine Camilla pour une visite d’Etat de trois jours, les effectifs augmenteront pour porter à 8.000 le nombre de policiers et gendarmes mobilisés, a-t-on appris samedi de source policière.

Ils seront 10.000 jeudi, puis 12.000 vendredi et 30.000 samedi, où des manifestations contre les violences policières se dérouleront principalement à Paris mais aussi dans d’autres villes de France. Paris accueillera également samedi la Techno Parade pour son 25e anniversaire alors que le Vélodrome de Marseille sera le lieu d’une messe célébrée par le pape François, qui descendra également l’avenue du Prado en papamobile.

Samedi, « journée la plus compliquée »

« Il s’agit d’une multiplicité d’évènements de grande ampleur, des évènements protocolaires importants. Le roi Charles est en visite d’Etat, avec un très grand nombre d’étapes et des rencontres avec les riverains. C’est un enjeu de sécurité très important », a indiqué la source police, rappelant le « contexte de menace terroriste qui continue à peser sur notre pays » même si « nos services n’ont pas détecté de menaces particulières ».

Ces visites se dérouleront en pleine coupe du monde de rugby, qui nécessite des forces de sécurité, en plus des matchs de la Ligue 1 de foot, avec notamment un match sous haute tension, PSG-OM, dimanche 24 septembre au Parc des Princes. « La journée la plus compliquée pour nous sera samedi, on mobilise sur l’ensemble de la journée entre 130 et 135 Unités de Forces Mobiles (UFM, escadrons de gendarmerie et CRS), soit un total de 30.000 policiers et gendarmes », a précisé la source policière, ajoutant que la France n’était « pas dans un moment social compliqué ».