Le New York Times incite les touristes américains à visiter un lieu étrange à Paris
PLOUF•Catherine Porter estime que les piscines parisiennes sont le reflet des contradictions françaises20 Minutes avec agence
Le New York Times recommande aux touristes américains de se rendre dans les piscines municipales parisiennes lors de leur séjour en France. Publié dimanche, l’article de Catherine Porter explique que c’est un lieu important pour comprendre « l’âme française », rapporte le Huffington Post.
Des personnes « presque nues dans les douches »
Après avoir testé de nombreuses piscines à Paris, la journaliste américaine va même jusqu’à vanter la beauté et l’importance culturelle qu’elles peuvent avoir en France. Selon elle, les piscines françaises seraient à visiter, notamment pour leurs histoires et leurs architectures particulières. Mais ce serait également l’occasion d’observer la culture française de plus près.
En effet, Catherine Porter décrit les piscines municipales comme étant des lieux présentant toutes les contradictions françaises. L’une des nombreuses choses qui l’auraient conduite à cette conclusion serait la mixité dans les vestiaires de ces bâtiments. Elle se dit étonnée d’avoir observé des personnes « presque nues dans les couloirs de nage, dans les vestiaires et dans les douches ». D’après elle, ce manque de formalité serait en contradiction avec « les règles de la mode et l’étiquette rigide des rues de la ville ».
Etonnée de voir les nageurs se doubler
Mais ce n’est pas tout. Elle s’est étonnée de l’absence de règles dans les bassins, notamment au niveau des couloirs de nage. « Les Français apportent leur dévouement à la liberté avec eux dans l’eau. Vous pouvez avoir dépassé un nageur trois fois déjà, il n’attendra pas au mur pour vous laisser passer la fois suivante », explique-t-elle en ajoutant que cette liberté irait à l’encontre de l’image bureaucratique du pays.
Elle a également tenu à détailler les personnes côtoyant les bassins. Elle les définit en trois catégories : les nageurs, les sportifs et les « sensuels ». Cette dernière catégorie est selon elle en lien avec l’histoire de la piscine française, créée à l’origine pour le plaisir et non pour le sport. Catherine Porter a conclu son article en ajoutant : « S’il faut choisir entre la beauté et le sport, je prends la beauté. Dans ce sens, je deviens une Parisienne ».