Voilà une mesure qui va rendre plus sereins bon nombre de voyageurs. Après discussion avec la Commission européenne et les autorités nationales compétentes en matière de protection des consommateurs, les groupes Edreams ODIGEO, Etraveli Group et Kiwi.com se sont engagés à rembourser les clients victimes d’une annulation de vol dans un délai de sept jours maximum. Cela signifie que si la compagnie aérienne rembourse l’agence ou la plateforme de voyages dans les délais, le client sera remboursé en 14 jours maximum, rapporte BFMTV.

En effet, actuellement, les compagnies aériennes sont soumises au règlement européen 261/2004 qui détermine que les clients doivent « avoir la possibilité de se faire rembourser leur billet ou d’obtenir un réacheminement dans des conditions satisfaisantes ». En cas de remboursement, celui-ci doit parvenir dans un délai de sept jours.

De nombreuses marques engagées

Mais cela se gâte quand on prend son billet via une agence de voyages ou une plateforme en ligne. Même si la compagnie respecte les délais en remboursant l’intermédiaire, celui-ci peut tarder à rembourser le client. La nouvelle mesure, qui doit être effective dès ce vendredi, vise à régler le problème, en donnant le même délai de sept jours aux intermédiaires, « ce qui signifie que les consommateurs devraient les recevoir dans un délai de 14 jours », peut-on lire dans un communiqué de la Commission européenne.

Derrière le groupe Edreams, ODIGEO se cachent les marques eDreams, Opodo, Go Voyages, Travellink et Liligo. Etraveli Group détient les marques Mytrip, GotoGate, Flybillet, Flightnetwork, Supersavetravel, seat24 et Travelstart. C’est donc une grosse partie des acteurs qui va s’engager à respecter les délais.

« Cette action complète un dialogue précédent avec 16 grandes compagnies aériennes européennes au terme duquel ces compagnies se sont engagées à respecter le délai de remboursement de 7 jours et à rembourser plus de 500 000 à-valoir qu’elles avaient imposés aux consommateurs à la suite d’annulations de vols pendant la pandémie de COVID-19 », précise la Commission.