Depuis plusieurs nuits, c’est la même course qui se joue à l’aéroport Nantes-Atlantique. A partir de minuit, à l’heure où le trafic aéroportuaire s’interrompt en raison du couvre-feu imposé par l’Etat, une soixantaine d’engins de chantier débarquent sur la piste d’atterrissage. Objectif : rénover plus d’un kilomètre d’asphalte afin d’éviter la dégradation de la surface de roulement et, ainsi, sécuriser le passage des 180 avions (au maximum) qui l’empruntent chaque jour.

Sous les puissants projecteurs, le rythme de travail est intense puisque tout doit être achevé 30 minutes avant 6 heures, horaire de la reprise du trafic. Un nouvel enrobé est réalisé, à raison de 200 m à 300 m par nuit. Le marquage et le balisage sont également renouvelés.

Rebelote en 2024

Cette rénovation de la piste s’effectue généralement tous les dix ans. Les travaux actuels, qui concernent la partie centrale de la piste, sont concentrés sur juin. Une première phase de 900 mètres avait déjà eu lieu l’an passé, une troisième phase de 800 mètres est programmée pour 2024. Coût pour le gestionnaire de l’aéroport, Vinci airports : environ 7 millions d’euros.

L’aéroport de Nantes n’en a pas fini avec les travaux. Un important chantier d’agrandissement et de modernisation de l’ensemble de ses équipements est annoncé pour les prochaines années, à la charge du futur concessionnaire de la plateforme, lequel n’a toujours pas été désigné.