Mercredi, Betty Gervois, la mère de Lindsay, a été reçue par la première dame, Brigitte Macron. Après le suicide de sa fille de 13 ans, victime de harcèlement scolaire dans son collège du Pas-de-Calais, elle devrait s’investir en tant qu’ambassadrice du programme pHARe, porté par l’épouse d’Emmanuel Macron, ancienne enseignante et particulièrement mobilisée dans la lutte contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement.

« J’ai été écoutée », a déclaré, mercredi, Betty Gervois à sa sortie de l’Elysée où elle s’est entretenue pendant deux heures avec l’épouse du président de la République. Elle a ajouté avoir été « entendue et soutenue » par Brigitte Macron, cette dernière ayant fait preuve « d’humanité » selon l’avocat de la maman de Lindsay, maître Pierre Debuisson.

« Travailler avec elle main dans la main pour continuer ce combat »

Lors de cet entretien, les questions en lien avec la protection contre le harcèlement en ligne ont été largement évoquées, a indiqué l’avocat. Une collaboration devrait également se mettre en place entre Betty Gervois et la première dame. Elle « demande à la maman de Lindsay de pouvoir travailler avec elle main dans la main pour continuer ce combat par des mesures concrètes », a précisé l’avocat. La possibilité qu’elle devienne « ambassadrice du programme pHARe » de lutte contre le harcèlement a été évoquée, selon lui.

Cette rencontre a eu lieu deux jours après un rendez-vous entre les parents de Lindsay et le ministre de l’Education, Pap Ndiaye, au terme duquel ces derniers avaient exprimé leur déception, estimant que le ministre n’avait pas été « sincère ».