Passionné de bricolage, Mohamed répare gratuitement les objets du quotidien
DEPANNAGE•Brut, partenaire de « 20 Minutes », rencontre un généreux « bidouilleur »20 Minutes avec Brut
C’est dans son débarras que Mohamed Aoubaid entrepose des objets dans l’attente d’être réparés ou qui proviennent directement des encombrants (afin d’en récupérer des pièces). « Ça, c’est une télé à LED qui coûte 350/400 euros. Pour une pièce, une LED qui ne vaut même pas un euro, la télé a été jetée ! », déplore le bricoleur.
« Je veux que ça reste un plaisir »
Coordinateur pédagogique au Conservatoire national des Arts et Métiers et biochimiste de formation, Mohamed a « fait ses premiers pas » en réparant des objets d’amis de sa femme. « Ils en ont parlé autour d’eux et, de bouche-à-oreille, d’autres personnes sont venues me solliciter, sourit-il. Mais ça n’est pas mon métier et je veux que ça reste un plaisir. Il ne faut pas que ça devienne une corvée. »
NOTRE DOSSIER « BRICOLAGE »
S’il rend ses services gratuitement, c’est aussi parce que bricoler lui permet de décompresser et de se rapprocher de son entourage en « échangeant quelque chose ». Mohamed se réjouit également de combler un besoin : « faire gagner à quelqu’un l’équivalent d’un salaire, ça n’est pas rien. D’autant que ça ne te prend qu’une heure ou deux. Ça a du sens et c’est pour ça que je dis que ça crée vraiment des liens », confie-t-il.