Puy-de-Dôme : Une députée veut interdire un groupe d’extrême droite qu’elle juge dangereux
DISSOLUTION•« On observe la dangerosité qui augmente dans la ville, […] il y a des militants qui se sont fait agresser », a dénoncé l’élue20 Minutes avec agence
Marianne Maximi, députée LFI de la première circonscription du Puy-de-Dôme, a appelé de ses vœux ce mercredi soir la dissolution de Clermont Non Conforme. Ce groupe d’extrême droite a été créé à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) en mars dernier et compte une quinzaine de membres minimum, rapporte France Bleu Pays d’Auvergne.
La demande de l’élue intervient après un défilé organisé par des mouvements d’ultradroite à Paris ce samedi. Au moins neuf personnes appartenant à des groupes d’extrême droite de Clermont-Ferrand avaient pris part à cette manifestation. L’un d’entre eux a déjà été condamné pour des violences graves dans le passé.
« On observe la dangerosité qui augmente dans la ville, dans le milieu universitaire, il y a des militants qui se sont fait agresser », a dénoncé Marianne Maximi. La députée a expliqué refuser de laisser les membres de Clermont Non Conforme « s’installer dans notre ville, qui a déjà subi la violence de l’extrême droite ». Une rixe a récemment opposé des militants de cette mouvance à des antifascistes sur la terrasse d’un café de la ville.