Nouvelles mobilisations pour s’opposer à la réforme des retraites, à Grenoble (Isère). Lundi, ce sont les bâtiments de l’université Grenoble Alpes qui étaient visés. Des blocages ont eu lieu mais professeurs et élèves ont rapidement remarqué que certains bâtiments étaient privés d’électricité et d’internet.

Sur ces mêmes bâtisses, des tags ont été constatés, rapporte Le Dauphiné Libéré. « Un ou plusieurs câbles de fibre optique ont été volontairement sectionnés et des transformateurs électriques ont été cassés, des câbles coupés et des serrures permettant d’accéder aux installations dégradées » a expliqué au quotidien le président de l’université, Yassine Lakhnech.

Une plainte déposée

Ce dernier parle d’actes « de vandalisme, voire de sabotage ». La situation a été rétablie vers 11h30, mais plusieurs étudiants ont souffert de ces coupures pour suivre leurs cours, pour la préparation des examens notamment. Le restaurant universitaire n’a pu ouvrir non plus. Le président de l’université a assuré qu’une plainte allait être déposée.

Concernant les précédentes actions, la direction a assuré que le dialogue restait ouvert. Pour autant, pas question pour le président de transiger sur la sécurité du personnel et des étudiants. Il tient également à préserver la « continuité du service public donc des missions de l’université ».