Pour la première fois depuis la réforme du Baccalauréat en 2019, les épreuves de spécialité vont avoir lieu en mars, du lundi 20 au mercredi 22. Un timing critiqué par de nombreux professeurs, malgré la décision du ministre de l’Education Pap Ndiaye de suspendre les cours vendredi et samedi derniers pour permettre aux lycéens de réviser. Voici le programme qui attend les élèves de Terminale et les enjeux de ces épreuves de spécialité.

Pour rappel, après avoir choisi trois spécialités en entrant au lycée, les candidats ne gardent finalement que deux spécialités pour le Bac. Pour leur permettre de passer ces deux matières sur deux jours, la plupart des épreuves auront donc lieu deux fois, le lundi et le mardi.

Le calendrier des épreuves

C’est le cas pour l’Histoire-géographie, la géopolitique et sciences politiques (HGGSP), les Humanités, littérature et philosophie (HLP), les mathématiques, la physique-chimie, les sciences économiques et sociales (SES), le numérique et sciences informatiques (NSI), les sciences de l’ingénieur (SI), les sciences de la vie et de la Terre (SVT) et l’éducation physique, pratiques et culture sportives (EPPCS).

Seule la spécialité Arts n’aura lieu exclusivement que le lundi et les langues, littératures et cultures étrangères et régionales (LLCE et LLCER) le mardi. La journée du mercredi ne concernera enfin qu’une minorité d’élèves, puisqu’elle sera uniquement consacrée à deux épreuves : littérature et langues et cultures de l’Antiquité (LLCA) et biologie-écologie.

Un choix à fort enjeu

Conçu pour permettre aux élèves de choisir leurs matières d’intérêt, le système des spécialités continue toutefois, dans les faits, de reproduire l’ancien système des deux Bacs S du Bac ES. Le Parisien constate ainsi que la doublette la plus fréquemment choisie en terminale est « mathématiques, physique-chimie », puis « HGGSP et SES » et enfin « physique-chimie, SVT ». En 2022, les mathématiques étaient la spécialité la plus choisie par les Terminales (39,6 %), suivie par les SES (36 %) et la physique-chimie (30 %).

Constituant 32 % de la note du Bac (sur les 60 % du contrôle terminal), les épreuves de spécialité représentent une échéance importante pour les élèves. D’autant plus cette année, puisque la tenue des épreuves en mars va permettre une prise en compte de ces résultats sur la plateforme d’admission post-bac Parcoursup, précise TF1 Info. Ces notes vont particulièrement être scrutées par les formations les plus sélectives et les filières directement associées aux spécialités choisies.