ActualitesJournée de grève, protections périodiques et empreinte carbone du numérique

C’est l’heure du BIM : La France à l’arrêt, protections périodiques remboursées et empreinte carbone du numérique

Actualites« 20 Minutes » compile pour vous les infos qu’il ne faut pas manquer ce matin dans votre Bulletin d’information matinal (BIM)
Philippe Berry

P.B. avec AFP

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

Transports, éducation… Les perturbations attendues

Mettre « la France à l’arrêt » : c’est l’objectif de la grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Les routiers ont déployé des barrages filtrants dès lundi matin ajoutant aux perturbations attendues dans les transports. La SNCF et la RATP ont averti que le trafic serait très affecté. Seul un train sur cinq circulera pour les TGV Inoui et Ouigo, idem pour les TER, et deux trains sur trois en moyenne sur les liaisons internationales Thalys et Eurostar.

A Paris, la circulation des métros sera restreinte sur la plupart des lignes principalement aux heures de pointe, excepté les lignes 1, 14 et 4. Les RER compteront entre un train sur deux et un train sur trois côté RATP, et entre un sur trois et un sur cinq côté SNCF. Les baisses de production se poursuivent dans le secteur électrique et 60 % d’enseignants grévistes sont attendus dans le primaire.

Les protections périodiques réutilisables remboursées

Invitée de l’émission « C à vous » ce lundi, Élisabeth Borne a annoncé le remboursement, dès l’année prochaine, des protections périodiques réutilisables pour les moins de 25 ans dès 2024. La Première ministre a précisé qu’il faudra les acheter en pharmacie « pour être remboursée par la Sécurité sociale ». Aucune ordonnance ne sera nécessaire.



En décembre 2020, le gouvernement avait annoncé porter à 5 millions d’euros le budget consacré à la lutte contre la précarité menstruelle.

L’empreinte carbone du numérique pourrait tripler d’ici à 2050

Don’t Look Up. Les émissions de gaz à effet de serre dues aux usages numériques des Français pourraient être multipliées par près de trois d’ici à 2050 si aucune action n’est prise d’ici là. Telle est la conclusion d’une étude conjointe de l’Arcep et de l’Ademe, dont le troisième volet a été remis lundi au gouvernement.

Dans ce scénario, l’empreinte carbone du numérique (qui pesait 2,5 % de l’empreinte nationale en 2020) bondirait de 187 % en 2050. La consommation de métaux et de minéraux augmenterait de 59 %, et la consommation énergétique de 79 %. La croissance attendue des usages demanderait aussi la création de nouveaux centres de données qui représenteraient à cette échéance 22 % des émissions.