MANIFESTATIONSTroisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites

Grève du 7 février : Troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites

MANIFESTATIONSLes huit principaux syndicats français entendent bien continuer à mettre la pression à l’exécutif
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Classes fermées, trains annulés et nombreux défilés : les syndicats espèrent une troisième mobilisation massive mardi contre la réforme des retraites, pour maintenir la pression sur les députés qui viennent d’ouvrir les hostilités dans l’hémicycle. Unis contre le report de l’âge légal à 64 ans, les huit principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) entendent bien continuer à mettre la pression à l’exécutif, après deux journées réussies à plus d’un million de manifestants, selon les autorités.



« Vous ne pouvez pas être député et ne pas regarder combien de personnes manifestent dans votre circonscription ! », a lancé le leader de la CFDT, Laurent Berger dans La Croix, mardi. La bataille des retraites a en effet débuté depuis lundi à l’Assemblée dans une ambiance houleuse. Préludes à des débats électriques, la motion de rejet déposée par la gauche a été rejetée en début de soirée avant que la demande de référendum du RN pour contester la réforme ne soit elle aussi repoussée par l’Assemblée.

Trafic « fortement perturbé »

Au deuxième jour de l’examen du texte, les députés auront l’œil sur les mobilisations qui pourraient cependant marquer le pas, comme dans le secteur clé des transports où les grèves auront un peu moins d’impact sur le trafic. La circulation des trains et des métros restera quand même « fortement perturbée » à la SNCF et à la RATP.

Moins de grévistes sont toutefois attendus chez les enseignants, début des vacances d’hiver oblige. La FSU n’a d’ailleurs pas avancé de chiffres pour les écoles primaires cette fois-ci. Des actions dans des lycées et des universités ne sont pas exclues, comme à Rennes-2 où les étudiants ont voté le blocage lundi. Avec plus de 200 rassemblements prévus dans le pays, une source sécuritaire évoque une fourchette de 900.000 à 1,1 million de manifestants, dont 70.000 maximum à Paris. Pour encadrer les foules, 11.000 policiers et gendarmes seront mobilisés, dont 4.000 dans la capitale, où plus de 1.000 « gilets jaunes » et 400 « radicaux » sont attendus.