C’est l’heure du BIM : « Terrorisme présumé » en Espagne, grève dans l’énergie et départ du Burkina des soldats français
ACTUALITES•« 20 Minutes » compile pour vous les infos qu’il ne faut pas manquer ce matin dans votre Bulletin d’information matinal (BIM)X.M.
Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.
Double attaque mortelle et présumée terroriste en Espagne
L’Espagne se réveille ce jeudi sous le choc d’une double attaque à la machette la veille contre deux églises d’Algésiras. Les habitants de cette ville, située dans le sud du pays vont observer une journée de deuil, alors qu’un sacristain a été tué et un prêtre blessé. Le parquet a ouvert une enquête pour des « faits présumés de terrorisme » et l’auteur présumé a été arrêté. Le ministère de l’Intérieur, qui a précisé que les faits ont eu lieu peu après 19 heures, a tenu à souligner pour sa part qu’il n’était « pas possible pour le moment de déterminer la nature de l’attaque ». L’identité et la nationalité de l’assaillant n’ont en outre pas été communiquées.
Dockers, raffineurs et électriciens en grève ce jeudi
La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit. Alors que se profile la journée nationale du 31 janvier contre le texte du gouvernement, la CGT appelle à reprendre la grève dès ce jeudi, mais aussi vendredi, dans les raffineries, les centrales électriques, les ports et les docks. Il faut dire que les salariés de ces secteurs sont particulièrement remontés contre l’exécutif. La réforme d’Emmanuel Macron, à laquelle s’opposent tous les syndicats et qui arrivera au Parlement lundi, conduirait en effet à la suppression des régimes spéciaux chez EDF ou Engie. Des baisses de production dans les centrales nucléaires et les barrages sont donc à prévoir dès ce jeudi, prévient Fabrice Coudour, secrétaire fédérale de la FNME-CGT, mais elles ne devraient pas provoquer de coupures de courant pour le grand public.
Répondant aux exigences de la junte, les soldats français vont quitter le Burkina
Au Sahel, la présence militaire française est une nouvelle fois remise en cause. Paris va retirer ses troupes du Burkina Faso d’ici « un mois », a indiqué mercredi le ministère français des Affaires étrangères, après avoir été officiellement informé la veille par la junte de la dénonciation des accords de défense liant les deux pays. Le Burkina héberge actuellement un contingent de près de 400 forces spéciales françaises, la force Sabre. Avec ce départ, le précédent malien est dans toutes les têtes. Après neuf ans de présence, les militaires français ont en effet quitté le pays l’été dernier, poussés dehors par une junte hostile qui a fait appel à la sulfureuse société paramilitaire russe Wagner. En coulisses, la junte burkinabée assure toutefois à la France qu’elle ne compte pas s’adjoindre les services de Wagner. Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé par ailleurs ce jeudi le rappel de son ambassadeur au Burkina Faso « pour mener des consultations » au lendemain de l’annonce du retrait des troupes.