Annecy : Un chauffeur de taxi refuse de conduire une patiente à la clinique pour sa chimiothérapie
PRISE EN CHARGE•Après sept ans, le professionnel dit ne pas pouvoir « travailler à perte »20 Minutes avec agence
Une habitante de Menthon-Saint-Bernard (Haute-Savoie) atteinte d’un cancer s’est vu refuser la course à destination de la clinique générale d’Annecy (Haute-Savoie) par son chauffeur de taxi habituel. Ce dernier, qui la véhicule depuis sept ans, a estimé que le trajet pris en charge par la Sécurité sociale ne lui était pas payé assez cher, raconte Le Dauphiné Libéré.
Il a aussi mis en avant la circulation qui lui fait perdre du temps pour justifier sa décision. « Je suis aussi un chef d’entreprise et je ne peux pas travailler à perte », a commenté le professionnel au sujet du taux de remise conventionnelle de 16 % qu’il doit appliquer. La patiente pense également que le chauffeur « doit aussi gagner sa vie ».
Malade depuis dix-huit ans, elle doit suivre des séances de chimiothérapie après lesquelles elle n’est pas autorisée à conduire. La Savoyarde n’est pas non plus en capacité de se déplacer à vélo et le trajet en transports publics est trop compliqué. Elle a finalement trouvé une conductrice qui a accepté de prendre le relais et assure ne pas être la seule patiente à avoir rencontré des difficultés de prise en charge.
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