Le président de la SNCF veut éviter une grève pour le Nouvel An

Grève SNCF : Jean-Pierre Farandou estime « possible d’éviter que le week-end du jour de l’An soit gâché »

Mouvement socialSans appel à la grève des syndicats, le mouvement est durement critiqué
20 Minutes avec AFP

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Avec des préavis de grève déposés pour les week-ends de Noël et du Nouvel An, le choix dans la date des conducteurs de trains ne laisse pas indifférent. « Je pense que décider de faire grève un 24 et un 25 décembre, cela abîme le droit de grève. Après les années que l’on a connues, il y a ce besoin de se retrouver. (…) 200.000 Français qui ne vont pas pouvoir prendre leur train pour passer Noël avec leurs proches, ce n’est pas digne », s’est insurgé ce jeudi matin le ministre de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu.

Interrogé sur la possibilité de recourir aux réquisitions comme cela avait été fait cet automne lors des grèves chez TotalEnergies, Christophe Béchu a écarté cette idée, jugeant que « ce n’est pas une solution applicable » et que ce ne serait « pas constitutionnel ». « Mon message et celui de tout le gouvernement, il est très simple, c’est d’appeler les grévistes à la responsabilité (…) et en même temps un appel à la direction de la SNCF pour maintenir et renouer le dialogue », martèle le ministre.



Le président de la SNCF Jean-Pierre Farandou en a appelé lui à « la responsabilité des chefs de bord TGV » pour qu’ils ne maintiennent pas leur mouvement de grève le week-end du Nouvel an. « Pour ce week-end, c’est malheureusement trop tard (…) mais il n’y a pas de raison de punir deux fois les Français », a-t-il insisté sur RTL en évoquant le dernier week-end de l’année. « Je ne comprends pas cette grève. Il n’y a aucun appel à la grève d’aucun syndicat », a-t-il ajouté, précisant qu’il les recevrait dès vendredi pour tenter de trouver une issue à la crise.