Gastronomie : Olivier Roellinger a surmonté ses traumatismes grâce à sa passion pour la cuisine
RECONSTRUCTION•Brut, partenaire de « 20 Minutes », passe un (ancien) chef « sur le gril »20 Minutes avec Brut
Encore récemment à la tête d’un restaurant triplement étoilé, Olivier Roellinger a dû faire face, dès l’enfance, à de nombreuses épreuves : alors qu’il n’avait que 12 ans, il assiste au divorce de ses parents et « rompt » avec son père. « On se croisait mais on ne se disait plus bonjour, il n’y avait plus d’anniversaires, plus de Noël », se souvient le cuisinier. « Il n’y avait plus rien entre nous, et ça a duré plus de 35 ans ».
« On m’a fait comprendre que je n’étais pas certain de remarcher un jour »
À 21 ans, il subit de nouveau un traumatisme : tabassé à coups de barre à mine et laissé pour mort par un groupe de cinq jeunes garçons, il plonge dans le coma. À son réveil, Olivier Roellinger constate les dégâts : « triple fracture de la jambe gauche, double fracture de la jambe droite, bassin fracturé, fracture du crâne… On m’a très vite fait comprendre que je n’étais pas certain de remarcher un jour ».
NOTRE DOSSIER « GASTRONOMIE »
Pourtant, Olivier Roellinger a su dépasser ces diverses épreuves et vit aujourd’hui de sa passion : la cuisine. S’il a transmis son savoir-faire – et son restaurant Le Coquillage, en baie de Cancale – à son fils Hugo, ce semi-retraité exploite aujourd’hui la Maison de Bricourt où sont créés et fabriqués ses mélanges d’épices, huiles et aromates.