Lyon : Après l’agression de militants LFI par l’extrême droite, Grégory Doucet saisit la justice
VIOLENCES•Plusieurs militants, qui tractaient lundi soir dans le quartier du Vieux-Lyon, disent avoir été agressés par des militants de l’ultra droiteC.G.
L'essentiel
- Plusieurs militants, qui tractaient lundi soir dans le quartier du Vieux-Lyon, disent avoir été agressés par des militants de l’ultra droite.
- Le maire de Lyon Grégory Doucet a indiqué ce mardi qu’il entendait saisir la justice.
- La question de dissoudre le collectif les Remparts est relancée, dix députés du Rhône ont écrit en ce sens au ministre de l’Intérieur.
Après l’agression de militants LFI, lundi soir à Lyon, par des « activistes d’extrême-droite », le maire de Lyon Grégory Doucet a indiqué ce mardi avoir saisi la justice. « J’apporte mon soutien aux victimes et appelle de nouveau à dissoudre ces groupuscules et fermer les locaux », a twitté l’élu, ajoutant que « la défense de la République est un combat de chaque instant ».
La fédération rhodanienne de La France insoumise a indiqué lundi soir que ses militants avaient été agressés dans le quartier du Vieux-Lyon, alors qu’ils distribuaient des tracts visant à dénoncer « la violence des groupuscules d’extrême-droite ».
Dix députés demandent au ministre de l’Intérieur de dissoudre les Remparts
« Plusieurs individus violents sont arrivés en courant et hurlant des slogans nationalistes et fascistes. Ils ont tabassé un jeune camarade à coups de pied et poings », raconte-t-elle dans un communiqué, précisant qu’une « jeune militante » qui tentait de s’interposer avait été « bousculée et projetée au sol ». Le groupe a précisé son intention de porter plainte.
Si son nom n’est jamais mentionné, les accusations visent le collectif des Remparts, né en septembre 2021 des cendres de Génération identitaire, dissoute six mois plus tôt.
Lundi soir, la préfecture du Rhône a décidé d’interdire la manifestation qu’ils avaient prévu d’organiser le 8 décembre en marge de la traditionnelle montée aux flambeaux. Par ailleurs, dix députés macronistes ont écrit à Gérald Darmanin afin de réclamer la dissolution du groupe et la fermeture des lieux qu’il fréquente. Selon Le Parisien, la démarche a été lancée par le député rhodanien Thomas Rudigoz et vient appuyer celle de Grégory qui avait écrit au ministre de l’Intérieur pour les mêmes raisons, au mois d’octobre.