La dernière campagne de publicité de Balenciaga est loin de faire l’unanimité. Sur les clichés dévoilés le 16 novembre dernier, des enfants tiennent dans leurs mains des peluches vêtues de harnais en cuir noir et de collier cadenassés. La marque de luxe du groupe Kering a rapidement été accusée de sexualiser les enfants, rapporte le HuffPost.

Face au tollé provoqué par cette campagne de Noël, Balenciaga s’est excusé sur Instagram mardi dernier. La marque a indiqué « condamner fermement la maltraitance infantile sous toutes ses formes ». Elle a finalement retiré les photos de toutes les plateformes.

Kim Kardashian « dégoûtée »

La réaction de Kim Kardashian, qui collabore avec Balenciaga, était très attendue. Sur les réseaux sociaux, la star et mère de quatre enfants s’est dite « dégoûtée et indignée » par ces clichés. « J’ai été silencieuse ces derniers jours, non pas parce que je n’ai pas été dégoûtée et indignée par les récentes campagnes Balenciaga, mais parce que je voulais avoir l’opportunité de parler à leur équipe pour comprendre comment cela a pu se produire », a-t-elle écrit sur Twitter ce dimanche.

Elle a ajouté apprécier les excuses de la marque, mais a assuré réfléchir à leurs prochaines collaborations.

Malaise chez Balenciaga

Balenciaga s’est également excusée pour une autre campagne lancée début novembre. Sur une publicité pour un sac réalisé en collaboration avec Adidas, certains ont remarqué la présence d’un arrêté de la Cour Suprême des États-Unis dans une affaire de pédopornographie. « L’arrêt avait alors déterminé que le fait d’offrir ou de demander de transférer, de vendre, de livrer ou d’échanger de la pédopornographie, ne violait pas le premier amendement de la Constitution américaine », assure Le Figaro.

Balenciaga a assuré avoir « engagé des actions juridiques contre les parties responsables de l’installation du shooting ».