Bâtiment : Alexandre, couvreur, raconte son quotidien en équilibre sur les toits
DROIT D’HAUTEUR•Brut, partenaire de « 20 Minutes », découvre un professionnel qui n’a pas le vertige20 Minutes avec Brut
Alexandre, couvreur, adore son métier… même s’il reconnaît que celui-ci est plutôt risqué : « quand on intervient sur des toitures anciennes, on ne sait pas ce qu’il y a en dessous. Il m’est déjà arrivé, et à pas mal de mes collègues aussi, de passer à travers une toiture ! ».
Une profession dangereuse à plusieurs égards
Le simple fait d’attacher son harnais de sécurité est une aventure : « il faut d’abord grimper sur le toit et on peut chuter. Bon, ça ne nous arrive pas tous les jours, mais quand c’est le cas, ça fait peur », rigole le gaillard.
NOTRE DOSSIER « BTP »
Depuis qu’il s’est lancé, Alexandre a compris que son métier n’était pas à la portée de tout le monde : « ça abîme, confirme-t-il. On sait qu’on va avoir des soucis de santé avec le temps. On va avoir mal au dos, aux chevilles parce qu’on est toute la journée sur des morceaux de bois de 4 centimètres sur lesquels on porte des paquets de tuiles de 20 kg. Donc bon, on le fait un an, deux ans, cinq ans, mais à un moment donné… ».