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Comment fonctionne le centre de traitement des appels des pompiers ?

Rennes : Comment fonctionne le centre de traitement des appels d’urgence des pompiers ?

LES POMPIERS, J’ÉCOUTEFraîchement installé dans de nouveaux locaux, le centre réceptionne environ 200.000 appels chaque année
Jérôme Gicquel

Jérôme Gicquel

L'essentiel

  • Chaque jour, environ 650 appels, passés au 18, au 112 ou aux autres numéros de secours du département, sont réceptionnés au centre de traitement des appels d’urgence des sapeurs-pompiers d’Ille-et-Vilaine à Rennes.
  • C’est à partir de ce centre névralgique que sont déclenchées toutes les interventions de secours. « Mais seulement un appel sur cinq débouche sur une intervention », souligne Eric Candas, directeur départemental du Sdis 35.

Calme et concentration. Tels sont les maîtres-mots au centre de traitement des appels d’urgence des sapeurs-pompiers à Rennes. Installé depuis quelques jours sur le site de la direction départementale d’incendie et de secours d’Ille-et-Vilaine (Sdis 35), le long de l’avenue François-Château, ce centre névralgique réceptionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 tous les appels passés au 18, au 112 ou aux autres numéros de secours dans le département.

Chaque année en Ille-et-Vilaine, ce sont ainsi près de 200.000 demandes de secours qu’il faut prendre en charge, avec en moyenne 650 appels par jour. « Mais seulement un appel sur cinq débouche sur une intervention, souligne Eric Candas, directeur départemental du Sdis 35. Cela reste un numéro d’urgence et nous ne déclenchons des moyens que lorsqu’il y a une urgence. »

« Réagir vite tout en gardant son calme »

Le casque sur l’oreille et le regard rivé sur quatre écrans en même temps, une quinzaine de sapeurs-pompiers se relaient jour et nuit pour prendre en charge les appels d’urgence de toute nature. « Beaucoup préfèrent être sur le terrain mais c’est très enrichissant comme poste, assure le sergent Florian Cosnay. C’est assez stressant aussi car il faut être capable de réagir vite quand il y a une urgence tout en gardant son calme. »

Ce jeudi matin, la matinée est d’ailleurs plutôt calme avec seulement sept interventions courantes à signaler. « Mais il peut parfois en avoir une vingtaine ou une trentaine en même temps, ce qui nécessite d’être bien coordonné », témoigne le chef de salle. Car ce sont en effet les opérateurs, avec l’appui de logiciels, qui déclenchent les secours. « On doit juger très vite si c’est grave ou non et décider des moyens et des engins qu’il faut mobiliser sur l’intervention », souligne le commandant Sébastien Lacoste, responsable du centre de traitement des appels d’urgence.

Chaque intervention suivie en temps réel

Une fois le dispositif activé, chaque opérateur suit ensuite en temps réel sur un écran l’avancée de l’opération de secours grâce à un code couleur. « L’intervention ne prend fin pour nous que lorsque les équipes sont rentrées dans leur caserne », indique un opérateur.


Mais pas le temps de souffler qu’un nouvel appel est déjà intercepté. « Les pompiers, j’écoute », répond l’opérateur. Ainsi va la vie au centre de traitement des appels d’urgence où les pompiers restent toujours à votre écoute.