reseaux sociauxLa députée Sandrine Rousseau bientôt sous protection policière ?

Une protection policière envisagée pour la députée EELV Sandrine Rousseau

reseaux sociauxUne évaluation de la menace pesant sur la députée EELV a été lancée par l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La députée écologiste Sandrine Rousseau a indiqué ce mercredi que la possibilité qu’elle bénéficie d’une protection policière faisait l’objet d’une évaluation par les autorités, en raison des nombreuses menaces qu’elle subissait, en particulier sur les réseaux sociaux. Une évaluation de la menace pesant sur la députée EELV a en effet été lancée par l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), a précisé le ministère de l’Intérieur, confirmant une information du journal L’Opinion.

La députée a de son côté indiqué à l’AFP avoir été contactée mardi par le ministre de l’Intérieur, qui lui a proposé que cette évaluation soit menée après avoir été informé des menaces qu’elle subissait. « C’est Gérald Darmanin lui-même qui m’a contactée » pour proposer cette évaluation de la menace, l’invitant à fournir toutes les pièces utiles, a confié Sandrine Rousseau.

Des menaces par courrier et sur les réseaux sociaux

La députée, dont les déclarations publiques déclenchent souvent de vifs débats, explique recevoir de nombreuses menaces, par courrier et sur les réseaux sociaux. « Et ça s’est renforcé ces derniers temps », a assuré l’écologiste, qui a été récemment au cœur de l’actualité après avoir relayé des accusations de « violences psychologiques » formulées à l’encontre de son collègue Julien Bayou.



« J’ai déposé trois plaintes », dont l’une a abouti en juin sur la comparution d’un homme « qui m’avait menacée d’égorgement », a détaillé Sandrine Rousseau. Elle a expliqué ne pas être à ce stade « demandeuse de la protection policière », mais qu’elle voulait « savoir quel est le risque » pour se prononcer si celle-ci devait lui être proposée.