EnquêteUne reconstitution de la disparition de Delphine Jubillar en novembre

Affaire Delphine Jubillar : Une reconstitution en novembre à Cagnac-les-Mines

EnquêteLa reconstitution aura lieu au domicile du couple, à la demande des avocats de Cédric Jubillar. Le 9 novembre, selon l’hebdomadaire « Le Point »,
20 Minutes avec AFP

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Une nuit d’automne, comme celle qui a vu Delphine Jubillar disparaître sans laisser de trace le 16 décembre 2020. Une reconstitution aura lieu en novembre dans la maison du couple, à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, a indiqué ce mercredi Samuel Vuelta-Simon, le procureur de la République de Toulouse, confirmant une information de l’hebdomadaire Le Point. Selon ce dernier, ce moment important des investigations sur la disparition de l’infirmière de 33 ans doit avoir lieu plus exactement le 9 novembre, en présence du suspect n° 1.



La reconstitution répond à la demande des avocats de Cédric Jubillar, mis en examen et placé en détention provisoire depuis le 18 juin 2021 pour le meurtre de son épouse. « Nous sommes satisfaits qu’elle ait été ordonnée. La reconstitution est capitale dans ce dossier », a réagi Jean-Baptiste Alary, un de ses avocats. « Cela fait un an et demi qu’il est en détention, et l’accusation est incapable de nous livrer une thèse. Qu’ils nous expliquent, poursuit Me Alary. Expliquez-nous ce contre quoi on doit se défendre ! Un coup de couteau ? Un étranglement ? Une baffe ? »

Nouvelle demande de libération

Delphine Jubillar, mère de deux enfants, s’est volatilisée du domicile familial dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Malgré les battues, les sondages, son corps n’a jamais été retrouvé. Au moment de sa disparition, elle envisageait de divorcer et de refaire sa vie avec un autre homme. C’est son mari Cédric qui a prévenu les gendarmes de son absence au petit matin. Il clame son innocence depuis son interpellation. Toutefois, les multiples demandes de libération de ses avocats ont toujours été refusées.

Une ultime requête en ce sens a été plaidée, mardi, devant la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Toulouse. Elle doit rendre sa décision le 18 octobre mais, une nouvelle fois, le ministère public a requis le maintien de Cédric Jubillar en détention.