«Intriguée par la mort depuis l’enfance », Nanou effectue désormais des soins de conservation et, lorsque l’état d’un corps l’exige, de reconstruction sur des défunts. Thanatopractrice, elle reconnaît que son métier est très difficile : « pas pour ce que l’on voit chaque jour, mais à cause de la pression psychologique exercée par les pompes funèbres ou, parfois, la famille ».

« Redonner vie » à un visage aimé

Une exigence de réussite que la jeune femme comprend parfaitement : « le plus motivant, dans ce métier, c’est de savoir qu’on va permettre à une famille de se recueillir dans les meilleures conditions possible, sans l’aspect visuel traumatique et sans les odeurs ».

Un soin de thanatopraxie dure en moyenne 1h30. « Je prépare d’abord le liquide à base de formaldéhyde qui va me servir à remplacer le sang du défunt afin de réduire au maximum la décomposition », précise-t-elle. Ensuite viennent les « retouches » – éventuelle application de maquillage, de parfum, coiffure – qui permettront aux proches de « retrouver » la personne qu’ils ont connue…

Assistez Nanou lors de l’un de ces soins dans cette vidéo de notre partenaire Brut.