VU DU CIELA Toulouse, la police dégaine un avion contre les rodéos urbains

Rodéos urbains : A Toulouse, la police utilise un avion pour repérer les runs sauvages

VU DU CIELDans le cadre de l’intensification de la lutte contre les rodéos urbains, la police toulousaine a utilisé jeudi un avion pour repérer les comportements dangereux et runs sauvages
Hélène Ménal

H.M.

La police toulousaine prend de la hauteur pour traiter le problème des rodéos urbains. Jeudi, entre 17 heures et 19 heures, un avion emprunté à la Police aux frontières (PAF), avec un équipage « mixte » à son bord, a survolé la Ville rose. Sa mission : appuyer et guider les effectifs au sol qui, conformément aux directives du ministère de l’Intérieur, mènent désormais des opérations quotidiennes contre les runs sauvages, sur deux ou quatre roues.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Aucun rodéo urbain à proprement parler n’a été repéré pendant ce premier survol mais il a permis de contrôler 65 véhicules suspects et de verbaliser 13 conducteurs en infraction ou qui confondaient le trottoir avec la route. Cinq véhicules ont été envoyés à la fourrière, et un homme a été placé en garde à vue pour défaut de permis. La direction départementale de la sécurité publique (DDSP) prévient que cette surveillance aérienne sera de nouveau sollicitée.

Des signalements de riverains

La police toulousaine s’appuie aussi dans ses interventions sur les appels des riverains importunés. A chaud, ces derniers composent le 17, le 112 ou contactent Allô Toulouse. Mais ils peuvent aussi signaler des lieux récurrents de rodéo sur la plateforme Moncommissariat.fr.

C’est une information de ce type qui a amené la police à intervenir dans la nuit de jeudi à vendredi, sur les coups de 2 heures du matin, sur le vaste parking du musée Aéroscopia de Blagnac. Sur place, cinq voitures n’avaient pas encore ouvert les hostilités. Parmi les conducteurs contrôlés, un homme de 24 ans n’avait pas le permis. Il sera jugé le 5 décembre.