Canicule : La vague de chaleur va continuer en France, avec un pic en fin de semaine
METEO•Les risques d’incendie vont encore augmenter
R.L.D. avec AFP
Ce n’est toujours pas le moment de ranger les ventilos, la vague de chaleur qui touche la France va continuer la semaine prochaine. Elle devrait être accompagnée d’orages dans les massifs et en Corse, avec un pic caniculaire attendu pour vendredi dans la plus grande partie du pays, a indiqué Météo-France.
Ce dimanche et lundi, seuls deux départements, le Gard et le Vaucluse, sont concernés par une alerte orange en matière de canicule qui prend en compte les effets de la chaleur sur la santé humaine, notamment lorsque les nuits ne fraîchissent pas, a indiqué Christelle Robert, prévisionniste à Météo-France : « Le nombre de départements en vigilance orange devrait augmenter au fil de la semaine. »
Un nouveau pic de chaleur en fin de semaine
Côté températures, « ça va chauffer partout, on s’oriente vers un nouveau pic de chaleur qui touchera quasiment toute la France en fin de semaine en commençant par le sud du pays » a-t-elle précisé, les seules régions restant sous 30 degrés en milieu de semaine étant situées le long de la Manche.
« Il ne s’agit pas d’une quatrième canicule, c’est la même, qui a commencé le 31 juillet, qui continue », même si dans certaines régions du nord on avait depuis quelques jours un air plus respirable, a souligné la prévisionniste.
Lundi, les températures vont encore progresser dans le sud-ouest et la basse vallée du Rhône, autour de 35 à 38 degrés en moyenne. Et progressivement cette hausse du mercure se propagera vers le nord jusqu’à la Loire mardi, puis la Bourgogne, l’Ile-de-France et le centre-est jeudi.
La sécheresse se poursuit malgré les orages
Les températures vont encore progresser dans le sud-ouest et la basse vallée du Rhône, autour de 35 à 38 degrés en moyenne. Et progressivement cette hausse du mercure se propagera vers le nord jusqu’à la Loire mardi, puis la Bourgogne, l’Ile-de-France et le centre-est jeudi.
Malgré les orages qui se développent ici et là, la sécheresse historique se poursuit sur l’ensemble du pays. Depuis le 17 juillet, l’indice d’humidité des sols est tombé au-dessous de celui enregistré lors des sécheresses historiques de 1976 et de 2003, a rappelé Christelle Robert.
Des risques d’incendie
La végétation sèche sur pied constituant un combustible facile, le risque d’incendie augmente. Ainsi dimanche plus de 300 hectares ont brûlé dans le Finistère et le Morbihan. « Le vent de nord-est aide à la propagation », a souligné Christelle Robert.
Depuis le 1er juin, Paris a connu huit nuits où la température a été supérieure ou égale à 20 degrés contre une seule l’été dernier, onze en 2020 (pour tout l’été), et 16 aussi bien en 2003 qu’en 1976. Nîmes a déjà connu 40 nuits à ce seuil depuis le 1er juin, contre 30 en 2021, 41 en 2019, 52 en 2003 et 8 en 1976.