Le hashtag #ViolCrimeImpuni a été projeté sur les murs de l’Assemblée nationale et du Tribunal judiciaire de Paris, dans la nuit de jeudi à vendredi. Cette action a été menée par plusieurs activistes, parmi lesquels Karine Sanzalone, dans le but d’interpeller les élus sur la façon dont sont traitées les violences sexuelles, explique Causette.

La jeune femme à la tête de ce mouvement a été violée en 2016. Le violeur présumé était un chauffeur de taxi. Le 29 juin, lors du procès à Evry (Essonne) de ce dernier pour deux viols et une agression sexuelle en récidive, il a été condamné à six ans de prison, dont quatre avec sursis. Les deux fermes sont aménageables.

Faire réagir

Face à cette peine jugée insuffisante, Karine Sanzalone a donc décidé de réagir en lançant ce mouvement et en menant cette action qui vise à déranger et interpeller sur la façon dont sont traitées les violences sexuelles. Ce qui semble avoir fonctionné, car de nombreux tweet reprennent ce hashtag #ViolCrimeImpuni pour soutenir les victimes.

Le 25 juillet, Karine Sanzalone et une autre victime du chauffeur de taxi ont également lancé une pétition pour demander qu’une loi accordant une réelle priorité aux traitements des violences sexuelles soit mise en place. A ce jour, déjà plus de 39.800 personnes l’ont signée.