DROGUENouvelle alerte sur du champagne Moët & Chandon contaminé à l’ecstasy

Nouvelle alerte sur des magnums de champagne contaminés à l'ecstasy

DROGUELe champagne de la gamme Imperial Ice de Moët & Chandon ne contient pas de bulles, présente une teinte brune rougeâtre et une odeur anisée
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

Des magnums de champagne de la gamme Imperial Ice de Moët & Chandon sont contaminés à la MDMA (ecstasy). L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) belge a alerté pour la deuxième fois les consommateurs ce vendredi, dans un communiqué. L’autorité belge avait publié un premier communiqué sur cette contamination le 25 février dernier. En France, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait aussi alerté la population le 7 mars. La DGCCRF avait notamment évoqué le cas d'un Allemand décédé après avoir bu ce champagne au restaurant.

Une contamination à l’origine inconnue

L’enquête a permis d’identifier deux lots de bouteilles de trois litres susceptibles de contenir de la MDMA. Ils sont numérotés « LAJ7QAB6780004 » et « LAK5SAA6490005 ». Ce code est visible sur l’étiquette, au dos des bouteilles. Ils ont surtout été vendus en ligne mais aussi dans quelques points de vente, indique l’AFSCA.

a

« Dans l’état actuel de l’enquête, il n’est pas exclu que d’autres bouteilles de la même marque contiennent également de la MDMA », prévient l’organisme, précisant que « l’origine de cette contamination n’est pas encore connue ».

Un champagne sans bulle à l’odeur anisée

En février dernier, des cas avaient été recensés en Allemagne donc mais aussi aux Pays-Bas. « Ces bouteilles ont été achetées sur une plateforme d’achat de particulier à particulier quelque temps avant leur consommation. Dans ce contexte, la police invite donc à la prudence lors de la consommation de boissons dont l’origine n’est pas claire », avait alors déclaré le groupe LVMH, propriétaire de la marque de champagne.

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait précisé au mois de mars qu’aucun cas n’avait été recensé en France. « Le liquide contenu dans la bouteille n’est pas effervescent, ne contient pas de bulle et présente une teinte brune rougeâtre et une odeur anisée », avait décrit l’organisme.