ÉGALITÉLa tech française signe un nouveau pacte pour plus de parité femme-homme

Parité : La tech française signe un nouveau pacte pour féminiser ses conseils d'administration

ÉGALITÉLes jeunes entreprises prometteuses s’engagent à atteindre 20 % de femmes dans leurs conseils d’administration d’ici à 2025
20 Minutes avec agences

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Plus de 60 start-up françaises se sont engagées à augmenter le nombre de femmes siégeant dans leurs conseils d’administration. Le « Pacte Parité » avait été initié début 2022 par la mission French Tech rattachée à Bercy, selon un communiqué publié ce mardi.

L’initiative a été rejointe par 69 jeunes pousses, dont un peu plus de la moitié du label Next40 qui regroupe les 40 jeunes entreprises jugées les plus prometteuses. Les signataires, dont les « licornes » Blablacar, Contentsquare, Doctolib ou Mirakl, s’engagent à atteindre un seuil minimal de 20 % de femmes au conseil d’administration d’ici à 2025, et à porter ce seuil à 40 % en 2028.

De nombreux conseils d’administration exclusivement masculins

Elles devront également « former leurs managers sur les enjeux de la diversité et la lutte contre les discriminations et le harcèlement », rédiger leurs fiches de postes de façon inclusive ou encore désigner des femmes porte-parole. « Il y a seulement sept femmes dirigeantes » dans les 120 entreprises labellisées par la mission French Tech, « et zéro dans le Next40 », regrette Clara Chappaz, directrice de la mission French Tech. « En tout, 14 si on prend en compte les cofondatrices. »

Quelques signataires comme Ynsect (protéines et engrais naturels) ou Alan (assurance santé) font exception en ayant nommé plusieurs administratrices indépendantes. Mais « la grande majorité des entrepreneurs » qui ont participé aux ateliers de réflexion sur la parité ont reconnu avoir un conseil d’administration exclusivement masculin, selon la directrice.

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S’attaquer au plafond de verre

Le manque de représentation des femmes dans l’écosystème numérique est un problème connu. Le secteur a déjà pris plusieurs engagements, notamment pour faciliter le financement de start-up fondées ou cofondées par des femmes. L’objectif du Pacte Parité est de copier la loi Copé-Zimmermann (2011), qui impose la présence de 40 % de femmes dans les conseils d’administration des grandes entreprises.

Le plafond de verre risque cependant de subsister pour accéder aux comités de direction, concède Clara Chappaz. « On ne peut pas se satisfaire d’un numérique seulement pensé et gouverné par des hommes, martèlent Henri d’Agrain et Peggy Vicompte, de l’initiative Femmes@Numérique. Le problème principal auquel la France est confrontée, c’est celui de l’accélération de la déféminisation des métiers techniques du numérique. »