C’est l’heure du BIM : Embargo de l’UE sur le pétrole russe, journaliste tué en Ukraine et Darmanin explique le fiasco au Stade de France
ACTUALITES•« 20 Minutes » compile pour vous les infos qu’il ne faut pas manquer ce matin dans votre Bulletin d’information matinal (BIM)X.M.
Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.
L’UE s’accorde sur un embargo partiel sur le pétrole russe
Les demandes répétées du président ukrainien Volodymyr Zelensky auront finalement été entendues. Les dirigeants des 27 pays de l’UE ont trouvé un accord, dans la nuit de lundi à mardi, qui devrait permettre de réduire de quelque 90 % leurs importations de pétrole russe d’ici la fin de l’année. L’objectif est de tarir le financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine. Pour cela, les chefs d’Etat et de gouvernement réunis en sommet extraordinaire à Bruxelles se sont mis d’accord sur un embargo progressif concernant le pétrole transporté par bateau, soit les 2/3 des achats européens de pétrole russe. Une exemption temporaire a par contre été prévue pour le pétrole acheminé par oléoduc, afin de lever le veto de Budapest.
Enquête pour crimes de guerre après la mort d’un journaliste de BFMTV
La liberté de la presse a été dramatiquement attaquée en Ukraine. Le journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, 32 ans, est mort en faisant son travail a annoncé lundi Emmanuel Macron. Il a été « tué par un bombardement russe sur une opération humanitaire alors qu’il exerçait son devoir d’informer », a également tweeté la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna. Le Parquet national antiterroriste a pour sa part annoncé le même jour l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre après la mort de ce journaliste de BFMTV tué dans l’est de l'Ukraine alors qu’il accompagnait des civils à bord d’un bus humanitaire près de Severodonetsk.
Darmanin s’explique sur le fiasco samedi autour du Stade de France
Par la voix de Gérald Darmanin, le gouvernement a donné sa version des faits du fiasco autour de la finale de la Ligue des champions. En résumé : des incidents « regrettables » et une fête gâchée, mais le pire a été évité. Invité du journal de TF1 pour s’expliquer sur les ratés au Stade de France samedi, le ministre de l’Intérieur a défendu les forces de l’ordre, soulignant qu’il n’y avait « pas eu de mort ou de blessé grave ». Le ministre a rejeté la faute sur les faussaires, avec, selon lui, entre 30.000 et 40.000 personnes « avec un billet falsifié ou sans billet » qui ont tenté d’accéder au stade.