La réforme des retraites préconisée par Emmanuel Macron ne changera hélas rien à la situation de Michel : avec une pension mensuelle de 850 euros – très inférieure au seuil de pauvreté, fixé à 1100 euros –, cet ancien chauffeur a beaucoup de mal à joindre les deux bouts.

« Rester dans les clous » en calculant ses moindres dépenses

Ancien bénéficiaire de l’allocation aux adultes handicapés (consécutive à deux hernies discales), il a cessé de la toucher lorsqu’il a commencé à percevoir sa retraite. Et celle-ci lui permet tout juste de régler son loyer, ses factures énergétiques et de se nourrir… quoique chichement.

Comme il se refuse à se présenter aux Restos du cœur (« Parce qu’il y a des gens encore plus malheureux que moi »), il s’efforce de « rester dans les clous » en calculant ses moindres dépenses : « heureusement que la mémoire ne m’a pas lâché, sourit le vieil homme. Je n’ai pas encore besoin d’avoir la calculette à la main pour savoir à combien je suis rendu quand je fais des courses ».

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