EXPULSIONSTrois maires des Hauts-de-Seine prennent des arrêtés anti-mise à la rue

Fin de la trêve hivernale : Trois maires des Hauts-de-Seine prennent des arrêtés anti-mise à la rue

EXPULSIONSLes maires communistes demandent le relogement des personnes concernées
20 Minutes avec agence

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La trêve hivernale a pris fin en France le 31 mars. Mais, dans certaines communes des Hauts-de-Seine, on refuse d’expulser les habitants jusqu’ici protégés, rapporte Actu Hauts-de-Seine.

Les maires de Bagneux, Gennevilliers et Malakoff ont ainsi pris récemment des arrêtés anti-mise à la rue. Une pratique courante pour les édiles communistes, retoquée chaque année par le tribunal administratif à la demande de la préfecture.

Bientôt un changement de la loi ?

« On fait bouger aux marges nos arrêtés pour obtenir une jurisprudence, explique Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers. On demande le relogement des personnes. »

Dans d’autres départements d’Ile-de-France, comme la Seine-Saint-Denis, et de nombreuses communes font de même afin de faire changer la loi. Après une trêve hivernale de deux ans en raison du Covid-19, de nombreuses expulsions sont à prévoir au printemps.