MANIFESTATIONUne marée de tracteurs envahit le centre-ville de Quimper

Finistère : Une marée de tracteurs envahit le centre-ville de Quimper

MANIFESTATIONLes agriculteurs réclament une meilleure rémunération de leur travail
Jérôme Gicquel

J.G. avec AFP

La mobilisation des agriculteurs ne faiblit pas en Bretagne. Après plusieurs actions ces dernières semaines, environ 150 tracteurs ont envahi dans le calme le centre-ville de Quimper pour réclamer une meilleure rémunération de leur travail alors que leurs charges ne cessent d’augmenter. Les engins agricoles se sont garés sur la grande place située devant la préfecture du Finistère à l’occasion de ce rassemblement, organisé à l’appel de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Cette « démonstration de masse » était destinée à « appuyer nos revendications vis-à-vis de l’État », a expliqué le président de la FDSEA du Finistère Jean-Alain Divanac’h. « GMS le temps des saigneurs », « La mort est dans les prés », « Jeune agriculteur, a-t-on le droit à un avenir ? » ou encore « Du prix pour de l’avenir », pouvait-on lire sur des panneaux fixés à l’avant des tracteurs.

Les négociations commerciales avec la GMS prennent fin

« Ça fait dix ans qu’on manifeste, maintenant ça suffit, on veut des prix tout de suite », a lancé Benoît Duval, un producteur de lait de Rosporden lors d’une prise de parole des dirigeants syndicaux. « Nos coûts de production sont complètement déconnectés de la réalité, ils flambent mais les prix à la vente sont toujours au plus bas. Ce n’est plus tenable », a expliqué Nicolas Simon, éleveur de porcs à Plouvorn, dans le Finistère Nord. « On subit tous les aléas mondiaux, on ne peut plus supporter ça », a assuré cet éleveur de 450 truies, disant perdre près de 30.000 euros chaque mois actuellement.

Ce rassemblement intervient alors que le salon de l'agriculture doit s’ouvrir samedi à Paris et que le 1er mars doivent se clôturer des négociations commerciales avec la grande distribution qui déterminent le prix des produits mis en rayon pendant l’année.