MORT ADMINISTRATIVEDéclarée décédée par erreur, une femme doit prouver qu'elle est en vie

Finistère : Morte aux yeux de l’administration, une sexagénaire doit prouver qu’elle est bien vivante

MORT ADMINISTRATIVELe décès d’une tante homonyme pourrait expliquer la méprise
20 Minutes avec agence

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Annie, une habitante de Clohars-Carnoët (Finistère) âgée de 63 ans, a appris ce jeudi qu’elle était considérée comme décédée par l’administration. « Tout est bloqué, je n’existe plus nulle part : plus de mutuelle, plus de Sécurité sociale, plus de retraite… », a déploré la Bretonne, citée par Ouest-France. La sexagénaire a regretté qu’il n’existe pas un service unique gérant ce type d’erreur.

Une série de certificats

Elle doit désormais effectuer seule des démarches destinées à prouver qu’elle est vivante. Après avoir été alertée de cette situation ubuesque par son banquier, Annie a contacté le défenseur des droits pour savoir comment procéder. Elle a ensuite fait établir à la mairie de Clohars-Carnoët un certificat de vie qui lui a permis d’obtenir un extrait d’acte de naissance auprès de sa ville natale.

La Finistérienne croit avoir compris l’origine de la méprise. La mort de sa tante homonyme le 13 janvier dernier semble avoir été enregistrée comme son propre décès. Aucun organisme n’a cependant reconnu être à l’origine de la confusion.