VOTRE VIE, VOTRE AVISA Angers, réélue ville où l'on vit le mieux, la douceur n'est pas un mythe

A Angers, réélue ville où l'on vit le mieux, « la douceur angevine n’est pas un mythe ! »

VOTRE VIE, VOTRE AVISAngers est-elle vraiment la « ville où l’on vit le mieux en France »? On dirait bien, au vu des témoignages envoyés par nos internautes
Julie Urbach

Julie Urbach

L'essentiel

  • La préfecture du Maine-et-Loire est arrivée en première place du « Palmarès des villes et villages de France où il fait bon vivre ».
  • Ses habitants louent une «ville à taille humaine», «où tout est présent mais qui reste vivable», malgré des prix de l'immobilier qui commencent à flamber.

EDIT : Alors que le Journal du dimanche publie ce 28 janvier son 5e Palmarès des villes et villages de France où il fait bon vivre, classant à nouveau Angers en tête, nous vous proposons à la relecture cet article publié le 2 février 2022 (la titraille ainsi que le résumé ci-dessus ont été mis à jour).

« En aucun cas je ne changerai de ville tellement je m’y sens bien. Pour en avoir visité pas mal en France, Angers n’a pas d’équivalent ! » Comme Nicolas, 29 ans, les Angevins ne tarissent pas d’éloges sur leur métropole. C’est en tout cas ce qu’il ressort des témoignages reçus par 20 Minutes, rédigés par des habitants majoritairement ravis d’y résider (voire carrément chauvins pour certains). Après que la discrète préfecture du Maine-et-Loire est arrivée en première place du classement des « villes où l’on vit le mieux en France », détrônant Annecy, beaucoup le confirment : « la douceur angevine n’est pas un mythe ! »

Antoine et sa femme, qui ont quitté Paris pour l’Ouest, y goûtent depuis un an. « Nous sommes comblés par la ville, son atmosphère, le mélange entre aménagements modernes, campagne et verdure, vie nocturne, commerces, coût de la vie, etc. », écrit ce trentenaire. Mais ce qu’il apprécie avant tout, comme la majorité de nos internautes, c’est qu’Angers, 155.000 habitants, a su rester une ville « à taille humaine ». « On peut à la fois y trouver presque tous les services mais aussi sortir de la ville en quelques minutes, avec de belles randonnées aux alentours », illustre Xavier, arrivé « presque par hasard » il y a 20 ans.

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Commerces, espaces verts, offre de soins, transports, Paris ou l’océan à 1h30… « C’est une ville où tout est présent mais qui reste vivable », estime une lectrice. Et où « les filles sont d’une beauté ! », tient à signaler Dimitri, qui apprécie aussi la cathédrale Saint-Maurice, « une merveille ». Dominique, 64 ans, résume le propos de façon plus poétique : « Angers, ni trop grand ni trop petit, suffit à notre bonheur », écrit celle qui met en avant le climat « jamais vraiment froid, jamais vraiment chaud ». « C’est peut-être le secret, poursuit notre internaute. Se contenter de savourer notre chance… »

« Angers a su se projeter, grandir et s’adapter »

Parfois qualifiée d’endormie, Angers semble s’être réveillée, et ce n’est pas pour déplaire aux habitants qui nous ont écrit. « Je suis Angevine comme l’étaient mes parents, grands parents, et aussi les générations précédentes, raconte Roselyne. D’une ville à la renommée bourgeoise dans les années 50-60, elle a su se projeter, grandir et s’adapter. Aujourd’hui la jeunesse est présente, avec la faculté, les lieux culturels, les musées, le festival Premiers plans… » C’est ce qui plaît à Antoine, l’un des 45.000 étudiants qui a posé ces valises dans une ville également récemment désignée comme « la moins stressante de France ». « Angers est incroyable, vivante, dynamique et on s’y attache très vite ! », assure le jeune homme de 22 ans, qui ne se déplace qu’en trottinette.

Sauf que comme d’autres métropoles, Angers l’attractive serait déjà victime de son succès. Principal point noir pour ses habitants, l’immobilier qui flambe depuis plusieurs années. Si le classement des « villes où l’on vit le mieux en France » considère que les prix ont été maintenus « à un niveau relativement accessible », c’en est déjà trop pour les locaux. « Depuis le Covid, tous les logements ont pris entre 20 et 40 % », croit savoir Guillaume, 35 ans. Selon plusieurs témoignages, « embouteillages », « incivilités » voire « insécurité dans certains quartiers » font aussi partie du quotidien des Angevins. Jérémy, lui, regrette que la ville soit « impraticable à vélo ou pour les piétons », avec des « voitures mal garées », alors que les travaux du tram ont pris du retard. « Je quitte bientôt Angers, annonce d’ailleurs ce trentenaire. Avec soulagement ! »