C’est l’heure du BIM : Pécresse défend la parole des femmes, des profs sans manif et une présidentielle sans les jeunes
ACTUALITES•« 20 Minutes » compile pour vous les infos qu’il ne faut pas manquer ce matin dans votre Bulletin d’information matinal (BIM)X.M.
Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.
Devant Bourdin, Pécresse fustige « la loi du silence » sur les violences faites aux femmes
Valérie Pécresse est finalement venue dans la nouvelle émission de Jean-Jacques Bourdin La France dans les yeux. Mardi soir sur BFMTTV, la candidate LR à la présidentielle, a pourtant immédiatement souligné qu’elle s’était « clairement posé la question » de sa participation, en raison de l’enquête pour soupçons d’agression sexuelle visant le journaliste. Mais finalement elle est venue par « respect » de la présomption d’innocence. Toutefois, avant de dérouler ses propositions, Valérie Pécresse a saisi l’occasion pour vilipender « la loi du silence » sur les violences faites aux femmes. La candidate, qui répète régulièrement son attachement à la Corrèze de Jacques Chirac a ensuite répondu aux questions d’une cinquantaine de Corréziens lors de cette émission politique diffusée depuis Uzerche.
A 80 jours du premier tour, seuls 45 % des 18-30 ans comptent aller voter
Les candidats à la présidentielle vont devoir accélérer pour convaincre les jeunes. Le plus dur va surtout être de les encourager à se déplacer jusqu’à l’isoloir. A la question irez-vous voter pour désigner le ou la future locataire de l’Elysée ? La réponse est en effet « non » pour 55 % des 18-30 ans, selon le baromètre #MoiJeune2022 OpinionWay – 20 Minutes – Ouest France – Journaux de Loire*, publié ce mercredi. Et l’intention de s'abstenir monte même à 62 % chez les plus jeunes, les 18-22 ans. Les jeunes sont pourtant, selon notre baromètre, 62 % à s’intéresser à cette campagne. Tout est donc encore possible.
La manifestation parisienne des enseignants interdite jeudi
C’est un non-respect des règles administratives qui risque d’amplifier la tension entre les enseignants et le ministère de l’Education nationale. Le mécontentement ne pourra en effet pas s’exprimer dans la rue jeudi. « Le préfet de police (…) n’a pas interdit la manifestation » mais n’a pas pu « délivrer de récépissé » aux organisateurs dont la déclaration préalable n’a pas été déposée dans les « délais légaux », à savoir plus de trois jours avant la journée de mobilisation, souligne la préfecture. Elle indique n’avoir reçu la déclaration que ce mardi à « 12 heures 20 ». Selon une source proche du dossier, les syndicats « comptaient les uns sur les autres pour faire la déclaration, du coup ils sont hors délai ». Le mouvement devra donc se limiter à une grève.