FACT-CHECKING« 20 Minutes » lutte contre les infox au sein du projet « De Facto »

Lutte contre la désinformation : « 20 Minutes » partenaire du projet européen « De Facto »

FACT-CHECKINGIl réunit des journalistes spécialisés dans le fact-checking, des chercheurs et des professionnels de l’éducation aux médias
Clément Giuliano

Cl.G.

«Donner à tous des clés pour mieux s’informer. » C’est le sens du projet européen « De Facto », lancé ce mardi, dont 20 Minutes est partenaire aux côtés des médias français de référence en matière de fact-checking. Cette « initiative inédite », portée par quatre acteurs dans le cadre d’un projet européen (lire encadré), vise à réunir sur une même plateforme « des journalistes spécialisés dans le fact-checking, des chercheurs observant les transformations de l’espace public numérique et des professionnels de l’éducation aux médias et à l’information », expliquent les initiateurs de la plateforme.

Concrètement, « De Facto » regroupe, de manière gratuite, des articles de fact-checking issus de la rubrique Fake off de 20 Minutes, de l’AFP, de Libération, des Surligneurs et de Radio France, la présentation de travaux de recherche sur « les circuits de la désinformation, les effets de la transformation […] numérique sur les manières de s’informer et les enjeux de la régulation des plateformes numériques », ainsi que des outils pédagogiques à destination des enseignants comme du grand public.

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« Les plateformes numériques ont bouleversé les règles du jeu de l’information », constatent les responsables du projet. « Nos sociétés découvrent à peine les effets de cette nouvelle liberté. Certains sont extraordinairement positifs, d’autres apparaissent particulièrement toxiques » : « la confiance dans les médias est contestée », et « la désinformation pollue la discussion publique ». D’où la nécessité « de partager les outils et les solutions pour défendre l’information de qualité ».

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Pour notre rédaction, la participation à cette plateforme était naturelle. « 20 Minutes et sa rédaction se sont engagés dans la lutte contre les "fake news" dès 2017 en créant un service ad hoc », rappelle Armelle Le Goff, directrice de la rédaction. La rubrique Fake Off a été parmi les premiers médias français à obtenir la certification Poynter-IFCN délivrée par l’IFCN (International Fact-Checking Network). Elle compte aujourd’hui trois journalistes dont une sélection d’articles seront disponibles directement sur la plateforme « De Facto ».

Un projet porté par Sciences po, l’AFP, le Clemi et XWiki

Cofinancé par la Commission européenne, et doté d’une « indépendance éditoriale totale », « De Facto » est porté par Sciences po, l’AFP, le Clemi (Centre pour l’éducation aux médias et à l’information de l’Education nationale) et l’entreprise informatique XWiki SAS. La plateforme s’inscrit dans un programme européen « donnant naissance à huit observatoires des médias et de l’information couvrant 15 pays européens », permettant « de comprendre la dimension internationale des mécanismes de désinformation et la nécessité de partager les outils et les solutions pour défendre l’information de qualité », indiquent les porteurs de projet.